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Le syndicalisme fait sa remontada


Avouez-le : vous en avez votre claque qu’on vous demande de « plaquer votre taf » au nom de l’écologie. Vous n’en pouvez plus qu’on vous invite à « quiet quitter » votre bullshit job pour épargner la planète, ou à « déserter » votre emploi polluant du jour au lendemain pour « bifurquer » vers des horizons plus verdoyants. Eh bien bonne nouvelle, il existe depuis longtemps une technique pour hacker votre job chéri de l’intérieur, sans bouger des bureaux de votre employeur. Son petit nom va vous surprendre – attention, ne partez pas en courant – : c’est le syndicalisme.

Eh oui. Concept poussiéreux pour les uns, mania de grévistes amateurs de saucisse-frites en barquette pour les autres, le syndicalisme a entamé depuis quelques semaines une remontada qui pourrait faire rougir le Barça. Aux States, il s’invite jusque dans les Apple stores, tandis qu’en France le projet de réforme des retraites met l’intersyndicale sous les spotlights ! On dit merci qui ? Merci Président bien sûr !


Agiter un drapeau CGT, CFDT, Sud ou FO dans la rue, ce n'est pas votre truc ? Bonne nouvelle (bis) : personne ne vous demande d'en arriver là. D’abord parce que le syndicalisme, c’est surtout s’inviter à la table des négociations avec son employeur et pour ça, pas besoin de manif, il suffit de se présenter aux élections professionnelles de son entreprise. Et puis, si vous cherchez un syndicalisme moins vintage, sachez que depuis 2020, un nouveau syndicat au nom fleuri de « Printemps écologique » invente le concept d’éco-syndicalisme pour renverser le capitalisme et rendre votre boîte écolo depuis votre bureau. On a interviewé ses fondateurs, c’est à lire dans le nouveau numéro de Climax (dont on vous parle plus bas). Et sinon, on vous propose de prendre les paris : demain, la carte d’éco-syndiqué sera-t-elle la Rolex de tout écolo qui se respecte ?

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